Méthylphénidate (Biphentin®, Concerta®, Foquest®, Ritalin®)
Dernière mise à jour : novembre 2021
La plupart des grossesses aboutissent à des bébés en bonne santé, mais il existe des risques de complications et de résultats inattendus. Ces risques sont appelés risques de base. Au Canada, le risque de base de malformations congénitales majeures se situe entre 3 % et 5 %; donc 3 à 5 bébés sur 100 nés dans la population générale du Canada présentent une malformation congénitale majeure. Il existe également des risques de base pour les fausses couches (soit 15 à 25 grossesses sur 100), la prématurité et d’autres résultats indésirables. Les renseignements fournis indiquent si la prise de ce médicament est susceptible de modifier ces risques.
Résumé : Environ 4 000 grossesses avec exposition au méthylphénidate au premier trimestre ont été incluses dans les études publiées. Selon ceci, prendre du méthylphénidate pendant la grossesse ne devrait pas augmenter le risque que des bébés naissent avec des malformations congénitales majeures au-delà du risque de base. Certaines études font état de taux plus élevés de conditions de grossesse défavorables pour des personnes enceintes exposées au méthylphénidate ou à des médicaments stimulants contre le TDAH par rapport aux personnes enceintes non exposées. Toutefois, ces augmentations n’ont pas été constatées de façon systématique et, dans le cas de telles éventualités, elles devraient être faibles. Pour plus de détails, veuillez cliquer sur les onglets ci-dessous. Avant de prendre toute décision concernant le traitement par le méthylphénidate pendant votre grossesse, discutez-en avec votre prestataire de soins de santé pour en évaluer ensemble les bénéfices et risques possibles.
Veuillez communiquer avec votre prestataire de soins de santé si vous envisagez d’arrêter ou de changer les médicaments que vous prenez habituellement.
Cette information sur le méthylphénidate est générale et concerne uniquement l’usage médical. Elle ne remplace aucunement les soins médicaux et les avis de votre prestataire de soins de santé. Pour toute question concernant la posologie, le moment de la prise, les effets secondaires, les interactions, etc., veuillez communiquer avec votre prestataire de soins de santé, ainsi que lire la notice fournie avec votre médicament. Si vous prenez du méthylphénidate, d’autres drogues ou médicaments pour des raisons non médicales ou au-delà de ce que recommande votre prestataire de soins de santé de santé, veuillez consulter la section sur la réduction des méfaits. En cas d’urgence, veuillez vous rendre à l’urgence ou appelez le 911.
Bien que les participant·es aux études mentionnées ci-dessous aient pu utiliser le méthylphénidate en combinaison avec d’autres produits, les études ne traitent pas en détail des combinaisons de médicaments. Il est donc difficile de dire s’il est sécuritaire de combiner ce médicament avec d’autres produits pendant la grossesse ou l’allaitement.
Le méthylphénidate est un stimulant du système nerveux central (cerveau et moelle épinière).
Il est prescrit aux personnes
- ayant le TDAH pour augmenter leur concentration et leur performance
- souffrant de narcolepsie afin de les aider à rester éveillées et alertes plus longtemps.
Si le produit que vous utilisez contient d’autres ingrédients actifs, veuillez consulter notre page Expositions A-Z pour vous renseigner sur les ingrédients.
Pour en savoir plus sur le traitement des problèmes de santé mentale pendant la grossesse ou l’allaitement, veuillez c
Prononciation
/mé til FÉ ni da-te/
Revenez consulter cette page plus tard. Nous vérifions s’il existe des informations relatives aux effets du méthylphénidate sur la préconception.
Environ 4 000 grossesses avec exposition au méthylphénidate au premier trimestre ont été incluses dans les études publiées. Selon ceci, prendre du méthylphénidate pendant la grossesse ne devrait pas augmenter le risque que des bébés naissent avec des malformations congénitales majeures au-delà du risque de base. Une vaste étude a fait état d’une légère augmentation du risque de malformations cardiaques. Les malformations cardiaques surviennent chez 10 nourrissons sur 1 000 (ou 1 sur 100). Si l’association suggérée existe, le risque de survenue de malformations cardiaques pour les grossesses exposées au méthylphénidate serait de 13 sur 1 000 (3 cas supplémentaires pour mille naissances). Des informations supplémentaires sont nécessaires pour tirer une conclusion sur le risque de malformation cardiaque associé à l’exposition au méthylphénidate pendant la grossesse.
Certaines études ont révélé des taux plus élevés de fausses couches chez les personnes enceintes exposées à des médicaments contre le TDAH (la plupart ont été exposées au méthylphénidate). Certaines de ces études ont signalé que le taux de fausses couches était semblable chez les personnes ayant le TDAH et ne prenant pas de médicaments pendant leur grossesse. Cela suggère que l’augmentation des taux peut être liée au TDAH ou à d’autres facteurs communs aux personnes ayant le TDAH, et non au médicament. Il est important de savoir que les taux accrus relevés chez les personnes enceintes exposées aux médicaments contre le TDAH (9,7 à 14,1 %) ne sont pas plus élevés que les taux de base de fausses couches observés au sein de la population générale du Canada (15 % à 25 %).
La plupart des études n’ont pas signalé de risque plus élevé de prématurité (accouchement avant 37 semaines de grossesse) lié à l’utilisation du méthylphénidate en début de grossesse, ou à des médicaments stimulants contre le TDAH pendant la grossesse. Toutefois, une étude a rapporté une augmentation du risque de prématurité pour des grossesses où la prise de médicaments stimulants contre le TDAH était poursuivie au-delà de 20 semaines (aucune information spécifique au méthylphénidate n’a été fournie). La poursuite du traitement au-delà de 20 semaines peut être le symptôme révélateur d’un TDAH plus grave qui n’est pas contrôlé sans les médicaments. Cela suggère que le risque accru relevé pourrait être lié à la gravité du TDAH et non au médicament. Des informations supplémentaires sont nécessaires pour tirer une conclusion sur le risque de prématurité associé à l’utilisation du méthylphénidate pendant la grossesse.
Les renseignements limités disponibles n’indiquent pas de taux plus élevés de bébés de petite taille pour l’âge gestationnel (poids à la naissance inférieur à celui auquel on s’attendrait) ou de mort d’un bébé avant, pendant ou dans les jours qui suivent l’accouchement, lorsque le méthylphénidate ou d’autres médicaments contre le TDAH ont été utilisés pendant la grossesse. Toutefois, des données supplémentaires sont nécessaires pour confirmer qu’il n’existe vraiment pas de risque accru de ces deux résultats.
Aucun risque accru de décollement du placenta (lorsque le placenta se sépare de la paroi de l’utérus avant la naissance) n’a été relevé lorsque le méthylphénidate était utilisé pendant la grossesse. La même étude a signalé un risque accru de prééclampsie (hypertension artérielle liée à la grossesse). Toutefois, s’il y a une augmentation réelle du risque, elle devrait être faible (1 à 2 cas supplémentaires pour 100 naissances). Des informations supplémentaires sont nécessaires pour tirer des conclusions sur ces risques.
Revenez consulter cette page plus tard. Nous vérifions s’il existe des données concernant les effets de l’exposition paternelle au méthylphénidate.
Une étude a révélé que les nouveau-nés exposés au méthylphénidate ou à d’autres médicaments stimulants pendant la grossesse étaient plus susceptibles d’être admis dans une unité néonatale de soins intensifs (UNSI). Les résultats de cette étude pourraient s’expliquer par la prise d’autres médicaments pendant la grossesse, la gravité du TDAH, ainsi que d’autres pathologies maternelles plus fréquentes chez les femmes enceintes ayant pris des médicaments stimulants pendant leur grossesse.
Date de dernière mise à jour des informations : novembre 2021
Si vous prenez des médicaments pendant l’allaitement et constatez que votre enfant présente de nouveaux problèmes de santé ou des symptômes, veuillez communiquer avec votre prestataire de soins de santé. En cas d’urgence, veuillez vous rendre à l’urgence ou appelez le 911.
Les personnes qui consomment un médicament ou une substance pendant l’allaitement doivent savoir dans quelle mesure le produit passe dans leur lait. La dose relative reçue par l’enfant (DRRE) constitue l’une des mesures généralement utilisées pour en évaluer la concentration. Pour ce faire, on compare la dose de médicament reçue par l’enfant dans le lait humain à la dose absorbée par le parent qui allaite. La plupart des médicaments dont la DRRE est inférieure à 10 % sont généralement compatibles avec l’allaitement d’un enfant en bonne santé. Il n’est pas nécessaire de calculer la DRRE pour chaque personne, car la valeur devrait le plus souvent correspondre à celle obtenue dans les études. Nous indiquerons la DRRE dans les renseignements ci-dessous, quand elle est connue.
Selon les renseignements disponibles, le méthylphénidate passe dans le lait humain en petites quantités et ne devrait pas nuire à l’enfant allaité. Sur la base des concentrations dans le lait de 7 femmes allaitantes traitées avec 35 à 80 mg de méthylphénidate, la DRRE est estimée à moins de 1 %. Aucun effet nocif sur la santé n’a été relevé chez 5 nourrissons exposés au méthylphénidate par le biais du lait humain.
Nous n’avons pas trouvé de renseignements permettant de savoir si le méthylphénidate affecte ou non la production de lait humain.
Nous n’avons pas trouvé d’études publiées traitant des effets que l’utilisation du méthylphénidate pendant la grossesse pourrait avoir sur les résultats de santé à long terme, tant chez les enfants que les adultes. Nous mettrons cette section à jour si des études sont publiées.
Les régimes provinciaux ou nationaux d’assurance-médicaments pour Autochtones couvrent le coût de certains médicaments pour les personnes admissibles. Veuillez consulter le site du Programme de médicaments de l’Ontario (PMO) Vérification de la prise en charge des médicaments ou le Programme des services de santé non assurés (SSNA) Liste des médicaments pour vous assurer que le méthylphénidate est couvert.
Le méthylphénidate présente un risque de dépendance et d’utilisation nocive (non médicale). S’il est utilisé à des fins autres que celles qui sont recommandées, il pourrait être nécessaire de prendre des doses plus élevées pour obtenir les mêmes effets au fil du temps. Par ailleurs, il peut mener à une dépendance, à une envie irrésistible et au sevrage.
Une utilisation de méthylphénidate contraire à la prescription peut entrainer des effets nocifs, comme l’hypertension artérielle, les convulsions et un rythme cardiaque rapide ou irrégulier, qui peuvent augmenter le risque d’événements nocifs au cours de la grossesse.
Les comprimés de méthylphénidate contiennent des substances de remplissage. Une fois le comprimé réduit en poudre et reniflé (inhalé), les substances de remplissage pénètrent dans les poumons et peuvent provoquer des problèmes respiratoires et pulmonaires. Lorsqu’il est broyé et dissous pour être injecté (à l’aide d’une aiguille), les substances de remplissage non dissoutes peuvent endommager les veines et d’autres organes. Ces pratiques sont dangereuses.
Une étude portant sur 38 grossesses exposées au méthylphénidate et au pentazocine (analgésique opioïde) par voie intraveineuse a signalé des taux plus élevés que prévu de prématurité (accouchement avant 37 semaines de grossesse), de retard de croissance (le bébé n’a pas grandi comme prévu dans l’utérus) et de symptômes de sevrage (comme les tremblements, l’agitation, la difficulté à téter) chez les enfants. La plupart des grossesses étudiées ont également été exposées à de l’alcool et certaines à d’autres substances.
Si vous ne suivez pas la prescription pour un médicament, en dépassez la dose prescrite ou le prenez avec certaines autres drogues, il peut être néfaste pour vous, pour votre grossesse ou pour l’enfant que vous allaitez.
Si vous prenez le méthylphénidate, d’autres drogues ou médicaments à des fins non médicales ou au-delà des recommandations de votre prestataire de soins pendant la grossesse, l’allaitement ou le parentage, consultez la ressource sur la Réduction des méfaits pour obtenir d’autres renseignements. En cas d’urgence, veuillez vous rendre à l’urgence ou appelez le 911.
Si vous consommez des médicaments autres que ceux prescrits par votre prestataire de soins de santé pendant la grossesse ou le parentage et qu’ils vous nuisent ou nuisent à votre bébé, un membre de la communauté ou un prestataire de soins de santé peut contacter les services de protection de l’enfance.
Grossesse :
Environ 4 000 grossesses avec exposition au méthylphénidate au cours du premier trimestre ne semblent pas présenter de risque accru de malformations congénitales majeures au-delà du risque de base. Les informations sur le risque de malformations cardiaques sont contradictoires. Une vaste étude a fait état d’une légère augmentation du risque de malformations cardiaques. Le risque absolu de 1,3 % observé est supérieur au risque de base (1 %) et pourrait correspondre à 3 bébés supplémentaires nés avec des malformations cardiaques sur mille naissances. D’autres études sont nécessaires pour tirer des conclusions sur le risque de malformations cardiaques.
Certaines études ont révélé un risque accru de fausses couches chez les femmes enceintes exposées à des médicaments contre le TDAH (la plupart d’entre elles étaient exposées au méthylphénidate). Certaines de ces études ont fait état de risques similaires chez les personnes diagnostiquées avec un TDAH et qui n’ont pas suivi de traitement pendant la grossesse. Cela suggère que le risque accru observé peut être associé à des facteurs communs aux personnes ayant le TDAH et non au traitement. Les taux de fausses couches observés dans ces études sur les grossesses exposées étaient compris entre 9,7 % et 14,1 %, ce qui est similaire aux taux de base dans la population générale du Canada (15 % à 25 %).
La plupart des études n’ont pas révélé de risque accru de prématurité lié à l’utilisation du méthylphénidate en début de grossesse ou de médicaments stimulants contre le TDAH à n’importe quel stade de la grossesse. Toutefois, une étude a fait état d’un risque accru de prématurité lié à l’utilisation de médicaments stimulants contre le TDAH au-delà de 20 semaines de grossesse par rapport à une utilisation jusqu’à 20 semaines. Aucune sous-analyse n’a été réalisée pour le méthylphénidate. La poursuite du traitement au-delà de 20 semaines peut être le symptôme révélateur d’un TDAH plus grave qui n’est pas contrôlé par les médicaments. Ce risque accru peut être confondu avec la gravité de la maladie, pour laquelle aucun ajustement n’a été effectué. Des informations supplémentaires sont nécessaires pour tirer une conclusion sur le risque de prématurité.
Les informations limitées disponibles n’ont pas fait état d’un risque accru de naissances de nouveau-nés de petite taille pour l’âge gestationnel, de mortinaissance ou de décès néonatal lié à l’utilisation du méthylphénidate ou d’autres médicaments contre le TDAH pendant la grossesse. Toutefois, des données supplémentaires sont nécessaires pour confirmer qu’il n’existe pas de risque accru lié à ces résultats.
Une étude n’a pas fait état d’un risque accru de décollement du placenta lié à l’utilisation du méthylphénidate ou d’autres médicaments contre le TDAH pendant la grossesse. Cette étude a également fait état d’un risque accru de prééclampsie lié à une exposition au méthylphénidate pendant la grossesse. Toutefois, s’il y a une augmentation réelle du risque, elle devrait être faible (1 à 2 cas supplémentaires pour 100 naissances). D’autres études sont nécessaires pour tirer des conclusions sur ces risques.
Une étude a fait état d’un risque accru d’admission en UNSI pour les bébés exposés au méthylphénidate ou à d’autres stimulants pendant la grossesse. Les auteurs mentionnent que les médicaments concomitants utilisés pendant la grossesse, la gravité du TDAH ainsi que d’autres troubles maternels qui étaient plus fréquents dans le groupe exposé, peuvent avoir faussé les résultats.
Allaitement :
L’un des facteurs permettant de savoir si un médicament est compatible avec l’allaitement est le pourcentage de la dose relative reçue par l’enfant (DRRE). La DRRE permet d’estimer le degré d’exposition de l’enfant à un médicament qui passe dans le lait humain. Il s’agit du rapport entre les doses ajustées au poids de l’enfant et au poids de la personne qui l’allaite. La dose ajustée au poids de l’enfant est estimée en fonction de la concentration du médicament dans le lait humain et d’une supposition de consommation quotidienne de lait par l’enfant de 150 ml/kg/jour. En général, la plupart des médicaments dont la DRRE est inférieure à 10 % sont compatibles avec l’allaitement d’enfants ayant une croissance et un développement normaux. Le métabolisme, la clairance et la concentration du médicament dans le sang de l’enfant ne sont pas pris en compte dans le calcul de la DRRE. Même si la DRRE peut quelquefois varier, dans la plupart des cas, la valeur estimée convient en pratique clinique et il n’est pas nécessaire de la calculer pour chaque personne. Nous indiquerons la DRRE dans les renseignements ci-dessous, quand elle est connue.
Selon les renseignements disponibles, le méthylphénidate passe dans le lait humain en petites quantités et ne devrait pas nuire à l’enfant allaité. Sur la base des concentrations dans le lait de 7 femmes allaitantes traitées avec 35 à 80 mg de méthylphénidate, la DRRE est estimée à moins de 1 %. Aucun effet nocif sur la santé n’a été relevé chez 5 nourrissons exposés au méthylphénidate par le biais du lait humain.
Nous n’avons pas trouvé de renseignements permettant de savoir si le méthylphénidate affecte ou non la production de lait humain pendant l’allaitement.
Réduction des méfaits :
Le méthylphénidate présente un risque de dépendance et d’utilisation nocive. S’il est utilisé à des fins autres que celles qui sont recommandées, il peut entrainer une tolérance et une dépendance. Par ailleurs, il peut entrainer des effets nocifs, comme l’hypertension, les convulsions et l’arythmie, qui peuvent être associés à un risque accru d’événements défavorables au cours de la grossesse.
Les comprimés de méthylphénidate contiennent des substances de remplissage. Lorsqu’ils sont écrasés et inhalés, les substances de remplissage peuvent atteindre les poumons et provoquer des problèmes respiratoires et pulmonaires. Lorsque ces comprimés sont réduits en poudre pour une utilisation par voie intraveineuse, les substances de remplissage non dissoutes peuvent entrainer des complications vasculaires et endommager d’autres organes.
Une étude portant sur 38 grossesses exposées au méthylphénidate et à la pentazocine par voie intraveineuse a fait état de taux plus élevés que prévu de prématurité, de retard de croissance et de sevrage (tremblements, irritabilité, hyperactivité, hypertonie, succion désorganisée) chez les enfants. La plupart des grossesses étudiées ont également été exposées à de l’alcool et certaines à d’autres substances.
Si votre patient·e prend du méthylphénidate, d’autres drogues ou d’autres médicaments de manière contre-indiquée pendant la grossesse, l’allaitement ou le parentage, consultez la ressource sur la Réduction des méfaits pour obtenir d’autres renseignements. En cas d’urgence, veuillez l’orienter vers une salle d’urgence ou appeler le 911.
Ressources supplémentaires : Monographie sur les médicaments et les produits de santé naturels, Comprendre la notion de risque et les statistiques.
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Editorial Staff American Addiction Centers. The Risks of Taking Ritalin During Pregnancy Brentwood, TN 37027: American Addiction Centers; 2023 [updated 2023 April 13; cited 2024 January 4]. Available from: https://americanaddictioncenters.org/ritalin/while-pregnant.
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Clause de non-responsabilité
First Exposure ne prodigue pas de soins de santé. Veuillez communiquer directement avec votre prestataire de soins de santé si vous avez des questions urgentes concernant votre grossesse ou la santé de votre bébé. Si vous n’en avez pas et que vous résidez en Ontario, il existe diverses options de soins de santé. En cas d’urgence, rendez– vous à l’urgence d’un hôpital ou composez le 911.