Quétiapine (Seroquel®)
Date de dernière mise à jour: Septembre 2020 avec des références ajoutées allant jusqu’à septembre 2024
La plupart des grossesses mènent à la naissance de bébés en santé, mais des complications et résultats inattendus peuvent se produire. Ces risques sont appelés risques de base. Au Canada, le risque de base de malformations congénitales majeures se situe entre 3 % et 5 %. Cela signifie que 3 à 5 bébés sur 100 nés dans la population générale du Canada présentent une malformation congénitale majeure. Il existe également des risques de base pour les fausses couches (soit 15 à 25 grossesses sur 100), la prématurité et d’autres résultats indésirables. Les renseignements fournis indiquent si la prise de ce médicament est susceptible de modifier ces risques.
Résumé :
Plus de 11 000 grossesses avec exposition à la quétiapine pendant le premier trimestre ont été incluses dans les études publiées sur le taux de malformations congénitales. On en conclut globalement que la prise de quétiapine pendant la grossesse n’augmenterait pas le risque des malformations congénitales majeures au-delà du risque de base.
La quétiapine appartient à la catégorie des antipsychotiques de deuxième génération, parfois appelés antipsychotiques atypiques. Certaines études ont signalé chez les grossesses exposées à un antipsychotique de deuxième génération des taux plus élevés d’effets défavorables sur la grossesse ou sur le nouveau-né, par comparaison à des grossesses non exposées. Malgré ce taux plus élevé, le risque réel pour toute grossesse serait faible. De fait, ces effets défavorables n’ont pas été observés dans les études mieux conçues, où les risques accrus pourraient s’expliquer par d’autres facteurs, comme l’utilisation d’autres médicaments pendant la grossesse ou les problèmes de santé mentale sous-jacents pour lesquels le médicament a été prescrit.
Si la quétiapine est utilisée en fin de grossesse, il est recommandé de surveiller le nouveau-né afin de déceler des symptômes de sevrage (qui ne durent généralement pas longtemps, par contre).
Pour plus de détails, veuillez cliquer sur les onglets ci-dessous. Avant de prendre toute décision concernant le traitement par la quétiapine pendant votre grossesse et l’allaitement, discutez-en avec votre prestataire de soins de santé pour en évaluer ensemble les bénéfices et les risques possibles.
Veuillez demander l’avis de votre prestataire de soins de santé de santé si vous envisagez d’arrêter ou de changer les médicaments que vous prenez habituellement.
Cette information sur la quétiapine est générale et concerne uniquement l’usage médical. Elle ne remplace aucunement les soins médicaux et les avis de votre prestataire de soins de santé. Pour toute question concernant la posologie, le moment de la prise, les effets secondaires, les interactions, etc., veuillez communiquer avec votre prestataire de soins de santé ainsi que lire la notice fournie avec votre médicament.
Bien que les participant·es aux études mentionnées ci-dessous aient pu utiliser la quétiapine en combinaison avec d’autres produits, les études ne traitent généralement pas en détail des combinaisons de médicaments. Il est donc difficile de dire s’il est sécuritaire de combiner ce médicament avec d’autres produits pendant la grossesse ou l’allaitement.
La quétiapine (Seroquel®) est un antipsychotique de deuxième génération, également appelé antipsychotique atypique. Elle sert à traiter les troubles bipolaires, la dépression, la schizophrénie et d’autres problèmes de santé mentale.
Si le produit que vous utilisez contient d’autres ingrédients actifs, veuillez consulter notre page Expositions A-Z pour vous renseigner sur le(s) ingrédients(s).
Pour en savoir plus sur le traitement des problèmes de santé mentale pendant la grossesse ou l’allaitement, veuillez consulter la page Santé mentale pendant la grossesse et l’allaitement.
Pronunciation
Revenez consulter cette page plus tard. Nous vérifions s’il existe des informations concernant les effets de la quétiapine sur la préconception.
Plus de 11 000 grossesses avec exposition à la quétiapine pendant le premier trimestre ont été incluses dans les études publiées sur le taux de malformations congénitales. On en conclut globalement que la prise de quétiapine pendant la grossesse n’augmenterait pas le risque des malformations congénitales majeures au-delà du risque de base.
Une petite étude rassemblant des femmes avec ou sans problèmes de santé mentale a fait état d’un risque plus élevé de fausse couche pour les grossesses exposées à la quétiapine par comparaison à des grossesses non exposées.
Des études ont également révélé des risques accrus de prématurité (accouchement avant 37 semaines), de faible poids à la naissance, de problèmes d’hypertension artérielle liés à la grossesse, de décollement du placenta (le placenta qui se détache de la paroi de l’utérus avant la naissance) et de césarienne pour les grossesses exposées aux antipsychotiques de deuxième génération, par rapport à un groupe de grossesses non exposées qui comprenait des femmes avec ou sans problèmes de santé mentale. Même si les risques accrus sont réels, on s’attend à ce qu’ils soient faibles.
Toutefois, lorsque les femmes enceintes traitées avec un antipsychotique de deuxième génération pendant la grossesse ont été comparées uniquement à celles vivant avec des problèmes de santé mentale, mais n’ayant pas été traitées par un antipsychotique de deuxième génération pendant la grossesse, aucun risque accru des troubles ci-dessus n’a été signalé. Cela suggère que les risques plus élevés pourraient provenir des problèmes de santé mentale de la femme enceinte et à des facteurs connexes, et non du médicament lui-même.
Une étude portant spécifiquement sur la quétiapine n’a signalé aucun risque accru de prématurité ou d’enfant né plus petit ou plus grand par rapport à l’âge gestationnel parmi les 566 grossesses exposées à la quétiapine.
Certaines études ont noté un risque accru de diabète gestationnel (diabète qui se développe pendant la grossesse) pour les grossesses exposées à la quétiapine ou aux antipsychotiques de deuxième génération en tant que groupe, tandis que d’autres études n’ont pas relevé ce type de risque. L’une des études les mieux conçues, réalisée en Ontario, a permis de comparer plus de 1 000 grossesses exposées à des antipsychotiques de deuxième génération à celles de femmes souffrant de problèmes de santé mentale mais n’ayant pas pris un antipsychotique de deuxième génération pendant leurs grossesses. Ces études n’ont repéré aucune augmentation du risque de diabète gestationnel pour les grossesses exposées. On ne peut dire clairement si le risque accru de diabète gestationnel signalé dans certaines études vient de l’utilisation d’antipsychotiques de deuxième génération ou s’il découle d’autres facteurs de risque, comme l’obésité.
Revenez consulter cette page plus tard. Nous vérifions s’il existe des informations concernant les effets de l’exposition paternelle à la quétiapine.
On a signalé que des enfants exposés à des antipsychotiques de deuxième génération au cours du 3e trimestre présentaient des symptômes de sevrage après la naissance (notamment des mouvements musculaires inhabituels, des problèmes de respiration et d’alimentation, l’hypoglycémie, l’agitation, etc.). Dans la plupart des cas, les nourrissons ont également été exposés à d’autres médicaments pendant la grossesse, quelques-uns de ceux-ci étant liés à des symptômes de sevrage après la naissance.
Aucun risque accru de survenue de symptômes de sevrage n’a été signalé chez les nourrissons ayant été exposés à un antipsychotique de deuxième génération pendant la grossesse, comparé aux nourrissons de femmes ayant des problèmes de santé mentale, mais n’ayant pas reçu ce traitement. Cela suggère que non seulement les antipsychotiques de deuxième génération, mais aussi d’autres facteurs, dont les troubles de santé mentale maternels ou d’autres médicaments utilisés pendant la grossesse, peuvent augmenter le risque de ces symptômes de sevrage.
Nous vous conseillons d’informer votre prestataire de soins de grossesse si vous prenez de la quétiapine en fin de grossesse, afin qu’on puisse surveiller votre bébé pour déceler des symptômes de sevrage après la naissance. Tous les bébés exposés ne présentent pas ces symptômes. Pour ceux qui les présenteront, les symptômes disparaissent généralement en quelques heures ou en quelques jours et ne nécessitent pas de traitement spécifique. Dans certains cas, un séjour plus long à l’hôpital peut être nécessaire.
Dernière mise à jour : Septembre 2020
Si vous prenez des médicaments pendant l’allaitement et constatez que votre enfant présente de nouveaux problèmes de santé ou des symptômes, veuillez communiquer avec votre prestataire de soins. En cas d’urgence, veuillez vous rendre à l’urgence ou appelez le 911.
Les personnes qui prennent un médicament ou une substance pendant l’allaitement doivent connaitre la concentration du produit qui passe dans leur lait. La dose relative reçue par l’enfant (DRRE) constitue l’une des mesures généralement utilisées pour en évaluer la concentration. Pour ce faire, on compare la dose de médicament reçue par l’enfant via le lait humain à la dose absorbée par le parent qui allaite. La plupart des médicaments dont la DRRE est inférieure à 10 % sont généralement compatibles avec l’allaitement d’un enfant en bonne santé. Il n’est pas nécessaire de calculer la DRRE pour chaque personne, car la valeur devrait le plus souvent correspondre à celle obtenue dans les recherches. Nous indiquerons la DRRE dans les renseignements ci-dessous, quand elle est connue.
On a conclu que la quétiapine passe dans le lait maternel en petites quantités, d’après les concentrations dans le lait de 19 femmes allaitantes ayant reçu 25 à 400 mg de quétiapine par jour. La DRRE est estimée à moins de 1 %.
Selon les informations disponibles, la quétiapine ne devrait pas nuire à l’enfant allaité. Un développement normal et une absence d’effets nocifs liés à la quétiapine ont été observés chez un petit nombre de nourrissons (environ 15) allaités par des femmes recevant 25 à 400 mg de quétiapine par jour. Dans certains cas, la femme allaitante prenait également d’autres médicaments, comme des antidépresseurs ou des médicaments pour le sommeil.
Bien que les concentrations dans le lait maternel soient très faibles, on recommande parfois, par prudence, de surveiller le nourrisson afin de déceler tout problème de somnolence ou de développement si vous prenez de la quétiapine pendant l’allaitement, en particulier si vous prenez également d’autres médicaments.
Nous n’avons pas trouvé de renseignements permettant de savoir si la prise de quétiapine pendant l’allaitement affecte ou non la production de lait humain.
Plus de 15 000 enfants exposés à des antipsychotiques de deuxième génération pendant la grossesse, dont plus de 8 000 exposés à la quétiapine, ont fait l’objet d’études sur le développement neurologique. Celles-ci n’ont trouvé aucun risque accru de résultats défavorables sur le plan neurodéveloppemental chez les enfants exposés (par exemple, troubles du spectre de l’autisme (TSA), troubles du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH), difficultés d’apprentissage et troubles du comportement).
Les régimes provinciaux ou nationaux d’assurance-médicaments pour Autochtones couvrent le coût de certains médicaments pour les personnes admissibles. Veuillez consulter le site du Programme de médicaments de l’Ontario (PMO) Vérification de la prise en charge des médicaments ou la liste de médicaments du Programme des services de santé non assurés (SSNA) pour vous assurer que la quétiapine est couverte.
Lorsqu’elle n’est pas utilisée suivant la prescription, la quétiapine peut s’avérer nocive.
Si vous ne suivez pas la prescription pour un médicament, en dépassez la dose prescrite ou le prenez avec certaines autres drogues, il peut être néfaste pour vous, pour votre grossesse ou pour l’enfant que vous allaitez.
Si vous prenez de la quétiapine, d’autres drogues ou médicaments à des fins non médicales ou au-delà des recommandations de votre prestataire de soins de santé pendant la grossesse, l’allaitement ou le parentage, consultez la ressource sur la réduction des méfaits pour obtenir d’autres renseignements. En cas d’urgence, veuillez vous rendre à l’urgence ou appelez le 911.
Si vous consommez des médicaments autres que ceux prescrits par votre prestataire de soins de santé pendant la grossesse ou le parentage et qu’ils vous nuisent ou nuisent à votre bébé, un membre de la communauté ou un prestataire de soins de santé peut contacter les services de protection de l’enfance.
Grossesse :
Sur la base d’environ 11 000 grossesses avec exposition à la quétiapine pendant le premier trimestre de grossesse, il ne semble pas y avoir de risque accru de malformations congénitales majeures au-delà du risque de base.
Une petite étude a révélé un risque plus élevé de fausse couche pour les grossesses exposées à la quétiapine par rapport à un groupe de grossesses non exposées. Le groupe non exposé comprenait des femmes enceintes vivant ou non avec des problèmes de santé mentale. Des études ont également signalé des risques accrus de prématurité, de faible poids à la naissance, de petite taille par rapport à l’âge gestationnel, des problèmes d’hypertension liée à la grossesse, de décollement placentaire et de césarienne pour les grossesses exposées aux antipsychotiques de deuxième génération par rapport à un groupe de grossesses non exposées comprenant des femmes ayant ou non des problèmes de santé mentale. Toutefois, les études n’ont signalé aucun risque accru en ce qui concerne ces résultats lorsqu’on a comparé des femmes exposées à un ou plusieurs antipsychotiques de deuxième génération pendant la grossesse à des femmes non exposées souffrant de problèmes de santé mentale. Cela suggère que les risques accrus signalés pourraient découler des problèmes de santé mentale sous-jacents et pas nécessairement du médicament lui-même.
Une étude portant spécifiquement sur la quétiapine n’a décelé aucun risque accru de prématurité ou de nouveau-nés petits ou grands pour leur âge gestationnel parmi les 566 grossesses exposées à la quétiapine.
Les recherches divergent quant au lien possible entre l’exposition à la quétiapine ou aux antipsychotiques de deuxième génération pendant la grossesse et au risque accru de diabète gestationnel. On a suggéré que d’autres facteurs de risque, comme l’obésité, pouvaient jouer un rôle.
On a également signalé que des bébés exposés à des antipsychotiques de deuxième génération au cours du 3e trimestre présentaient des symptômes de sevrage après la naissance (mouvements musculaires inhabituels, problèmes de respiration et d’alimentation, hypoglycémie, agitation, etc.). Dans la plupart des cas, les nourrissons ont été exposés à d’autres médicaments pendant la grossesse, dont certains sont associés à des symptômes de sevrage après la naissance.
Aucun risque accru pour ces résultats n’a été signalé dans des études examinant des personnes ayant des troubles de santé mentale (dans les groupes exposés et comparatifs), par comparaison avec celles non exposées à des antipsychotiques de deuxième génération pendant la grossesse. Cela suggère que les risques accrus signalés pourraient découler autant du trouble de santé mentale et(ou) aux médicaments concomitants utilisés pendant la grossesse, pas juste de l’utilisation d’antipsychotiques de deuxième génération.
On suggère de surveiller le nouveau-né afin de déceler les symptômes de sevrage si la quétiapine est utilisée en fin de grossesse. Si des symptômes apparaissent, ils cessent spontanément généralement en quelques heures ou en quelques jours et ne nécessitent pas un traitement spécifique. Dans certains cas, cependant, des séjours plus longs à l’hôpital peuvent être nécessaires.
Plus de 8 000 enfants ayant été exposés in utero à la quétiapine ont été inclus dans des études portant sur les résultats neurodéveloppementaux. Aucun lien n’a été décelé entre l’exposition à la quétiapine, ou aux antipsychotiques de deuxième génération en tant que groupe (plus de 15 000 enfants exposés), et des résultats neurodéveloppementaux défavorables tels que les troubles du spectre de l’autisme (TSA), le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), les difficultés d’apprentissage et les troubles du comportement.
Allaitement :
L’un des facteurs permettant de savoir si un médicament est compatible avec l’allaitement est le pourcentage de la dose relative reçue par l’enfant (DRRE). La DRRE permet d’estimer le degré d’exposition de l’enfant à un médicament qui passe dans le lait humain. Il s’agit du rapport entre les doses ajustées au poids de l’enfant et au poids de la personne qui l’allaite. La dose ajustée au poids de l’enfant est estimée en fonction de la concentration du médicament dans le lait humain et d’une supposition de consommation quotidienne de lait par l’enfant de 150 ml/kg/jour. En général, la plupart des médicaments dont la DRRE est inférieure à 10 % sont compatibles avec l’allaitement d’enfants ayant une croissance et un développement normaux. Le métabolisme, la clairance et la concentration du médicament dans le sang de l’enfant ne sont pas pris en compte dans le calcul de la DRRE. Même si la DRRE peut quelquefois varier, dans la plupart des cas, la valeur estimée convient en pratique clinique et il n’est pas nécessaire de la calculer pour chaque personne. Nous indiquerons la DRRE dans les renseignements ci-dessous, quand elle est connue.
D’après les concentrations dans le lait de 19 femmes allaitantes ayant reçu 25 à 400 mg de quétiapine par jour, la DRRE est estimée à moins de 1 %.
Un développement normal et une absence d’effets nocifs liés à la quétiapine ont été observés chez un petit nombre de nourrissons (environ 15) allaités par des femmes recevant 25 à 400 mg de quétiapine par jour. Dans certains cas, la femme allaitante prenait également d’autres médicaments psychotropes. D’après ces informations, la quétiapine ne devrait pas avoir d’effet sur l’enfant allaité.
Malgré les faibles concentrations dans le lait humain, on vous recommande parfois, par prudence, de surveiller le nourrisson afin de déceler tout problème de somnolence ou tout problème lié aux étapes de son développement si la quétiapine est prise pendant l’allaitement, en particulier si la personne prend également d’autres médicaments psychotropes.
Nous n’avons pas trouvé de renseignements permettant de savoir si la prise de quétiapine pendant l’allaitement affecte ou non la production de lait humain.
Réduction des méfaits :
Lorsque la quétiapine n’est pas prise suivant les prescriptions, elle présente un risque d’effets nocifs.
Si votre patient·e prend de la quétiapine, d’autres drogues ou médicaments de manière contre-indiquée pendant la grossesse, l’allaitement ou le parentage, consultez la ressource sur la réduction des méfaits pour obtenir d’autres renseignements. En cas d’urgence, veuillez l’orienter vers une salle d’urgence ou appeler le 911.
Ressources supplémentaires :
Monographie sur les médicaments et les produits de santé naturels
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