First Exposure

First Exposure a créé le Black Village Leadership Circle pour faire de la santé des Noir·es une priorité dès le départ.

Consultez cette page régulièrement pour obtenir des informations sur les médicaments, les plantes et autres substances pendant la grossesse et l’allaitement.  Cliquer sur le lien pour voir les services communautaires à destination de la population Noire.

Qui est le Black Village Leadership Circle ?

Nous représentons un rassemblement de professionnel·les identifié·es comme Africain·es/Noir·es ayant une expérience de vie et de travail dans le domaine de la santé reproductive. Le Black Village travaille en étroite collaboration avec la direction de First Exposure pour déterminer les priorités de recherche pour les communautés Noires et superviser la gouvernance des données, la sécurité culturelle du matériel de First Exposure et la confidentialité des données sur la santé des Noir·es.  

  • Nous sommes Noir.es.
  • Nous sommes des personnes homosexuelles.
  • Nous sommes des tantes, des oncles.
  • Nous sommes des femmes, des hommes et des personnes de sexe différent.
  • Nous sommes des scientifiques.
  • Nous sommes des détenteur·trices et des partageur·euses de connaissances.
  • Nous sommes des mères, des pères et des soignantes.
  • Nous sommes des accoucheuses/accoucheurs.
  • Nous honorons nos ancêtres.

 

Les membres du Village ont des connaissances approfondies et s’engagent dans le domaine de la santé reproductive, de la justice et du bien-être des Noir·es. Les membres du village sont issus de diverses communautés Africaines/Noires. Le Village est un collectif de membres de la communauté qui jouent différents rôles dans la santé reproductive des Noir·es, qu’il s’agisse d’accoucheur.euses, de praticien.nes de la santé mentale, de promoteur.euses de la santé communautaire, d’activistes de la santé, d’universitaires ou de chercheur·euses, pour n’en citer que quelques-uns. Il comprend des aîné·es qui apportent et partagent leurs connaissances, ainsi que des étudiant·es et des apprenant·es, qui continuent à soutenir l’héritage des pratiques de justice reproductive des Noir·es.

Le Village honore les cadres des féminismes Africain et Noir et du panafricanisme, et nous pensons que la guérison et le bien-être dans nos communautés doivent être une entreprise collaborative, empathique, plus sûre et stratégique.

Créer des espaces plus sûrs

Le Village s’engage à créer des espaces plus sûrs pour les Africain·es/Noir.es, nos familles et nos communautés dans le domaine de la santé reproductive. Cela inclut nos foyers, nos hôpitaux, nos cliniques, nos garderies, nos écoles, nos lieux de travail, nos familles d’accueil et tous les environnements où vivent les femmes Noires, les hommes Noirs, les personnes transgenres Noires, les grands-parents Noirs, les familles Noires, les soignant·es Noir·es et les enfants Noir·es.

Des espaces plus sûrs signifient qu’il faut activement respecter, honorer, honorer la dignité, prendre soin, soutenir, avoir de l’empathie pour les personnes Africaines/Noires et ne pas leur nuire dans tous les aspects de leur parcours reproductif. 

Cela inclut le soutien avant la conception, la grossesse, l’accouchement vaginal ou par césarienne, le post-partum et la ménopause, l’adoption, la maternité de substitution et tout au long des problèmes de santé tels que l’infertilité, les fausses couches, l’interruption de grossesse, le traitement par FIV, les fibromes et le cancer. Des espaces plus sûrs pour les Noir·es incluent un soutien à la santé mentale à tous les stades et dans tous les aspects de la santé reproductive.

En tant que personnes identifiées comme Africaines/Noires, nous avons une relation historique et actuelle avec la colonisation, le racisme anti-Noir et d’autres formes d’oppression. La création d’espaces plus sûrs dans un cadre culturel antiraciste, anti-oppression, anticolonial et centré sur les Noir·es et les Africain·es permet de guérir et de se sentir mieux, tout en continuant à résister à toutes les formes d’oppression et à renforcer les résultats et la justice en matière de procréation pour les Noir·es au sein de nos communautés et de nos systèmes de santé.

A mother holding a newborn in her arms sitting by a window --Une mère tenant un nouveau-né dans ses bras, assise près d'une fenêtre

Le Cercle est codirigé par la Dre Cynthia Maxwell et la Dre Roberta Timothy.

A photo of Cindy Maxwell smiling against a grey background --Une photo de Cindy Maxwell souriante sur un fond gris

Dre Cindy Maxwell est professeure d’obstétrique et de gynécologie à l’Université de Toronto et vice-présidente des affaires médicales et de la transformation du système au Women’s College Hospital.

Dre Maxwell est membre du Groupe de travail sur la santé reproductive des Noir·es et co-dirige N-ABL, le réseau provincial de soutien aux étudiant·es en médecine Noir·es. Elle a été présidente de l’Association des médecins Noir·es de l’Ontario. Dre Maxwell est médecin en médecine fœtale et maternelle et se concentre sur les conditions chroniques qui affectent les personnes enceintes et accouchantes, ainsi que sur l’équité en santé. Elle siège au Conseil de gouvernance du Conseil provincial de la santé de la mère et de l’enfant. Elle dirige la filière sur l’obésité pour le Comité de la Fédération Internationale de Gynécologie et d’Obstétrique (FIGO) sur l’impact de la grossesse sur la santé à long terme.

A photo of Roberta Timothy smiling, standing outdoors in a nature background --Une photo de Roberta Timothy souriante, se tenant à l'extérieur avec un arrière-plan naturel

Dre Roberta K. Timothy est responsable de la santé des Noir·es et directrice du programme inaugural du nouveau MPH dans le domaine de la santé des Noir·es à l’École de santé publique Dalla Lana. Elle est aussi professeure adjointe dans le domaine de l’enseignement de l’Université de Toronto.

Elle est spécialisée dans les domaines de l’intersectionnalité et de l’éthique de la santé, de la santé des Noir·es, de la lutte contre le racisme anti-Noir·es, de la résistance et de la praxis axée sur l’autonomisation, de la santé transnationale des Africain·es/Noir·es et des Autochtones mais aussi de la santé racialisée, du genre et de la violence, des familles Noires, de la guérison et du bien-être, ainsi que des approches anti-oppression, anticoloniales et décolonisatrices en matière de santé mentale.

 Populations Noires au Canada

  • Le Canada compte 1,5 million de personnes se déclarant Noires (Recensement de 2021).
  • Ce nombre a augmenté de près de 350 000 entre 2016 et 2021.
  • Les Noir·es représentent 4,3 % de la population canadienne et 16,1 % de la population racialisée.
  • L’immigration et l’accroissement naturel ont contribué à la croissance de la population Noire au Canada.
  • La population Noire est plus jeune que la population totale : l’âge moyen est de 30,2 ans contre 41,2 ans.
  • Enfants <15 ans : 26,1% de la population Noire contre 16,5% de la population totale.
  • Adultes >65 ans : 7,4 % de la population Noire contre 18,1 % de la population totale.
  • Un peu plus de femmes Noires que d’hommes Noirs : 51,6% de femmes.
  • Statistique Canada : https://www.statcan.gc.ca/en/dai/smr08/2023/smr08_270
A doctor is explaining a ultrasound image to two individuals --Un médecin explique une image d'échographie à deux personnes
A family sitting on the couch holding their child while the male is showing the child something on a tablet computing device -- Une famille assise sur le canapé tenant leur enfant, tandis que l'homme montre quelque chose à l'enfant sur une tablette

Qu'est-ce que le racisme anti-Noir·es ?

Le racisme anti-Noir·es est constitué de préjugés, d’attitudes, de croyances, de stéréotypes et de discriminations dirigés contre les personnes d’ascendance africaine et enracinés dans leur histoire unique et leur expérience de l’esclavage. Le racisme anti-Noir·es est profondément enraciné dans les institutions, les politiques et les pratiques canadiennes, de sorte que le racisme anti-Noir·es est un phénomène de société.

Le racisme est soit fonctionnellement normalisé, soit rendu invisible pour la société blanche dans son ensemble. Le racisme anti-Noir·es se manifeste par l’héritage de la marginalisation sociale, économique et politique actuelle des Afro-Canadien·nes dans la société, comme le manque d’opportunités, un statut socio-économique inférieur, un taux de chômage plus élevé, des taux de pauvreté importants et une surreprésentation dans le système de justice pénal. (Clinique juridique afro-canadienne). 

Plan stratégique de lutte contre le racisme de l’Ontario  : https://www.ontario.ca/page/ontarios-anti-racism-strategic-plan