Rispéridone (Risperdal®)
Date de dernière mise à jour: Février 2020, avec des références ajoutées allant jusqu’à septembre 2024
La plupart des grossesses mènent à la naissance de bébés en santé, mais des complications et résultats inattendus peuvent se produire. Ces risques sont appelés risques de base. Au Canada, le risque de base de malformations congénitales majeures se situe entre 3 % et 5 %; donc 3 à 5 bébés sur 100 nés dans la population générale du Canada présentent une malformation congénitale majeure. Il existe également des risques de base pour les fausses couches (soit 15 à 25 grossesses sur 100), la prématurité et d’autres résultats indésirables. Les renseignements qui suivent indiquent si la prise de ce médicament peut modifier ces risques.
Résumé :
Plus de 3 000 grossesses avec exposition à la rispéridone pendant le premier trimestre ont été incluses dans les études publiées sur le taux de malformations congénitales. On en conclut globalement que la prise de rispéridone pendant la grossesse n’augmenterait pas le risque des malformations congénitales majeures au-delà du risque de base.
La rispéridone appartient à la catégorie des antipsychotiques de deuxième génération, parfois appelés antipsychotiques atypiques. Certaines études ont signalé chez les grossesses exposées à un antipsychotique de deuxième génération des taux plus élevés d’effets défavorables sur la grossesse ou sur le nouveau-né, par comparaison à des grossesses non exposées. Malgré ce taux plus élevé, le risque réel pour toute grossesse serait faible. De fait, ces effets défavorables n’ont pas été observés dans les études mieux conçues, où les risques accrus pourraient s’expliquer par d’autres facteurs, comme l’utilisation d’autres médicaments pendant la grossesse ou les problèmes de santé mentale sous-jacents pour lesquels le médicament a été prescrit.
Si la rispéridone est utilisée en fin de grossesse, on recommande de surveiller le nouveau-né afin de déceler des symptômes de sevrage (qui ne durent généralement pas longtemps, par contre).
Pour plus de détails, veuillez cliquer sur les onglets ci-dessous. Avant de prendre toute décision concernant le traitement par la rispéridone pendant votre grossesse et l’allaitement, discutez-en avec votre prestataire de soins de santé pour en évaluer ensemble les bénéfices et les risques possibles.
Veuillez consulter votre prestataire de soins si vous envisagez d’arrêter ou de changer les médicaments que vous prenez habituellement.
Cette information sur la rispéridone est générale et concerne uniquement son usage médical. Elle ne remplace aucunement les soins et les avis de votre prestataire de soins. Pour toute question concernant la posologie, le moment de la prise, les effets secondaires, les interactions, etc., veuillez consulter votre prestataire de soins et lire la notice fournie avec votre médicament. Si vous prenez de la rispéridone, d’autres drogues ou médicaments à des fins non médicales ou au-delà des recommandations d’un prestataire de soins, veuillez lire la section sur la réduction des méfaits. En cas d’urgence, veuillez vous rendre à l’urgence ou appelez le 911.
Bien que les participant·es aux études ci-dessous aient pu utiliser la rispéridone en combinaison avec d’autres produits, les études ne traitent pas en détail des combinaisons de médicaments. Il est donc difficile de dire s’il est sécuritaire de combiner ce médicament avec d’autres produits pendant la grossesse ou l’allaitement.
La rispéridone (Risperdal®) est un antipsychotique de deuxième génération, parfois appelé antipsychotique « atypique ». Elle sert à traiter les troubles bipolaires, la dépression, la schizophrénie et d’autres problèmes de santé mentale.
Si le produit que vous utilisez contient d’autres ingrédients actifs, veuillez consulter notre page Expositions A-Z pour vous renseigner sur le(s) ingrédients(s).
Pour en savoir plus sur le traitement des problèmes de santé mentale pendant la grossesse ou l’allaitement, veuillez consulter la page Santé mentale pendant la grossesse et l’allaitement.
Pronunciation
Revenez consulter cette page plus tard. Nous vérifions s’il existe des informations concernant les effets de la rispéridone sur la préconception.
Plus de 3 000 grossesses avec exposition à la rispéridone pendant le premier trimestre ont été incluses dans les études publiées sur le taux de malformations congénitales. On en conclut globalement que la prise de rispéridone pendant la grossesse n’augmenterait pas le risque des malformations congénitales majeures au-delà du risque de base.
Des études ont signalé une augmentation des risques de fausse couche, de prématurité (accouchement avant 37 semaines), de faible poids à la naissance, de troubles hypertensifs liés à la grossesse, de décollement placentaire (le placenta qui se détache de la paroi de l’utérus avant la naissance) et d’accouchement par césarienne chez les grossesses exposées aux antipsychotiques de deuxième génération, comparativement à un groupe non exposé comprenant des personnes avec et sans troubles de santé mentale.
Toutefois, lorsque les personnes enceintes traitées avec un antipsychotique de deuxième génération pendant la grossesse ont été comparées uniquement à celles vivant avec des problèmes de santé mentale, mais n’ayant pas pris un antipsychotique de deuxième génération pendant la grossesse, aucun risque accru des troubles ci-dessus n’a été signalé. Cela suggère que les risques plus élevés pourraient provenir des problèmes de santé mentale de la personne enceinte et de facteurs connexes, et non du médicament lui-même. Même si les risques plus élevés sont réels, on s’attend à ce qu’ils soient faibles.
Certaines études ont noté un risque accru de diabète gestationnel (diabète qui se développe pendant la grossesse) pour les grossesses exposées aux antipsychotiques de deuxième génération en tant que groupe, tandis que d’autres études n’ont pas relevé ce type de risque. L’une des études les mieux conçues, réalisée en Ontario, a permis de comparer plus de 1 000 grossesses exposées à des antipsychotiques de deuxième génération à celles de personnes souffrant de problèmes de santé mentale mais n’ayant pas pris un antipsychotique de deuxième génération pendant leurs grossesses. Ces études n’ont repéré aucune augmentation du risque de diabète gestationnel pour les grossesses exposées. On ne peut dire clairement si le risque accru de diabète gestationnel signalé dans certaines études vient de l’utilisation d’antipsychotiques de deuxième génération ou s’il découle d’autres facteurs de risque, comme l’obésité.
Revenez consulter cette page plus tard. Nous vérifions s’il existe des informations concernant les effets de l’exposition paternelle à la rispéridone.
On a signalé que des enfants exposés à des antipsychotiques de deuxième génération au cours du 3e trimestre présentaient des symptômes de sevrage après la naissance (mouvements musculaires inhabituels, problèmes de respiration et d’alimentation, hypoglycémie, agitation, etc.). Dans la plupart des cas, les nourrissons ont également été exposés à d’autres médicaments pendant la grossesse, quelques-uns de ceux-ci étant liés à des symptômes de sevrage après la naissance.
Aucun risque accru de ces symptômes n’a été signalé lorsque les nourrissons de personnes qui recevaient un traitement avec un antipsychotique de deuxième génération pendant leur grossesse ont été comparés aux nourrissons de personnes ayant des problèmes de santé mentale, mais n’ayant pas reçu ce traitement. Cela suggère que non seulement les antipsychotiques de deuxième génération, mais aussi d’autres facteurs, dont les troubles de santé mentale maternels ou d’autres médicaments utilisés pendant la grossesse, peuvent augmenter le risque de ces symptômes de sevrage.
Nous vous conseillons d’informer votre prestataire de soins de grossesse si vous prenez de la rispéridone en fin de grossesse, afin qu’on puisse surveiller votre bébé pour déceler des symptômes de sevrage après la naissance. Tous les bébés exposés ne présentent pas ces symptômes. Pour ceux qui les présenteraient, les symptômes disparaissent généralement en quelques heures ou en quelques jours et ne nécessitent pas de traitement spécifique. Dans certains cas, un séjour plus long à l’hôpital peut être nécessaire.
Dernière mise à jour : septembre 2024
Si vous prenez des médicaments pendant l’allaitement et constatez que votre enfant présente de nouveaux problèmes de santé ou des symptômes, veuillez communiquer avec votre prestataire de soins de santé. En cas d’urgence, veuillez vous rendre à l’urgence ou appeler le 911.
Les personnes qui consomment un médicament ou une substance pendant l’allaitement doivent connaitre la concentration du produit qui passe dans leur lait. La dose relative reçue par l’enfant (DRRE) constitue l’une des mesures généralement utilisées pour en évaluer la concentration. Pour ce faire, on compare la dose de médicament reçue par l’enfant via le lait humain à la dose absorbée par le parent qui allaite. La plupart des médicaments dont la DRRE est inférieure à 10 % sont généralement compatibles avec l’allaitement d’un enfant en bonne santé. Il n’est pas nécessaire de calculer la DRRE pour chaque personne, car la valeur devrait le plus souvent correspondre à celle obtenue dans les recherches. Nous indiquerons la DRRE dans les renseignements ci-dessous, quand elle est connue.
La rispéridone a été signalée comme passant dans le lait humain en petites quantités, selon les niveaux mesurés chez six personnes traitées avec une dose quotidienne de 1,5 à 6 mg de rispéridone. L’indice relatif de dose (RID) est estimé à moins de 5 %.
Il existe des rapports concernant 26 nourrissons exposés à la rispéridone par le lait humain. Les personnes allaitantes prenaient entre 1,5 et 6 mg de rispéridone par jour, et l’une d’elles recevait à la fois de la rispéridone orale et une injection de 50 mg de rispéridone à action prolongée toutes les deux semaines. Dans la plupart des cas, on a signalé un développement normal et l’absence d’effets indésirables liés à la rispéridone. Cela dit, l’un de ces nourrissons, né prématurément, a présenté des difficultés respiratoires, mais l’arrêt de l’allaitement pendant six heures après une dose quotidienne de 1 mg de rispéridone a permis d’éviter d’autres épisodes. Dans certains cas, la personne allaitante prenait également d’autres médicaments, tels que des antidépresseurs ou des somnifères.
Vu les données limitées sur la prise de rispéridone pendant l’allaitement, il est recommandé de surveiller le nourrisson pour détecter toute somnolence, troubles respiratoires ou retards de développement, surtout si la personne allaitante prend également d’autres médicaments.
Nous n’avons trouvé aucune information sur l’impact possible de la rispéridone sur la production de lait.
Plus de 15 000 enfants exposés à des antipsychotiques de deuxième génération pendant la grossesse, dont plus de 1 700 exposés à la rispéridone, ont fait l’objet d’études sur le développement neurologique. Celles-ci n’ont trouvé aucun lien entre l’exposition à la rispéridone, ou à d’autres antipsychotiques de deuxième génération, et un risque accru de résultats neurodéveloppementaux défavorables chez les enfants tels que les troubles du spectre de l’autisme (TSA), les troubles du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), les difficultés d’apprentissage et les troubles du comportement.
Les régimes provinciaux ou nationaux d’assurance-médicaments pour Autochtones couvrent le coût de certains médicaments pour les personnes admissibles. Veuillez consulter le site du Programme de médicaments de l’Ontario (PMO) Vérification de la prise en charge des médicaments ou la liste de médicaments du Programme des services de santé non assurés (SSNA) pour vous assurer que la rispéridone est prise en charge pour vous.
Lorsqu’elle n’est pas utilisée suivant la prescription, la rispéridone peut s’avérer nocive.
Si vous ne suivez pas les prescriptions pour un médicament, en dépassez la dose prescrite ou le prenez avec certaines autres drogues, cela peut être néfaste pour vous, pour votre grossesse ou pour votre enfant allaité.
Si vous prenez de la rispéridone, d’autres drogues ou médicaments pour des raisons non médicales ou au-delà de ce que recommande votre prestataire de soins pendant la grossesse, l’allaitement ou le parentage, consultez la ressource Réduction des méfaits pour d’autres renseignements. En cas d’urgence, veuillez vous rendre à l’urgence ou appelez le 911.
Si vous consommez des médicaments autres que ceux prescrits par votre médecin pendant la grossesse ou le parentage et qu’ils vous nuisent ou nuisent à votre bébé, un membre de la communauté ou un prestataire de soins de santé peut contacter les services de protection de l’enfance.
Grossesse :
À la lumière d’environ 3 000 grossesses avec exposition à la rispéridone pendant le premier trimestre, il ne semble pas y avoir de risque accru de malformations congénitales majeures au-delà du risque de base.
Des études ont signalé des risques accrus de fausse-couche, de prématurité, de faible poids à la naissance, de petite taille par rapport à l’âge gestationnel, des problèmes d’hypertension liée à la grossesse, de décollement placentaire et de césarienne pour les grossesses exposées aux antipsychotiques de deuxième génération par rapport à un groupe de grossesses non exposées comprenant des personnes ayant ou non des problèmes de santé mentale. Toutefois, les études n’ont signalé aucun risque accru de tels résultats lorsqu’on a comparé des personnes exposées à un ou plusieurs antipsychotiques de deuxième génération pendant la grossesse à des personnes non exposées ayant de problèmes de santé mentale. Cela suggère que les risques accrus signalés pourraient découler des problèmes de santé mentale sous-jacents et pas nécessairement du médicament lui-même.
Les données divergent quant au lien possible entre l’exposition aux antipsychotiques de deuxième génération pendant la grossesse et au risque accru de diabète gestationnel. On a suggéré que d’autres facteurs de risque, comme l’obésité, pouvaient jouer un rôle.
On a également signalé que des bébés exposés à des antipsychotiques de deuxième génération au cours du 3e trimestre présentaient des symptômes de sevrage après la naissance (mouvements musculaires inhabituels, problèmes de respiration et d’alimentation, hypoglycémie, agitation, etc.). Dans la plupart des cas, les nourrissons ont été exposés à d’autres médicaments pendant la grossesse, dont certains sont associés à des symptômes de sevrage après la naissance.
Aucun risque accru pour ces résultats n’a été signalé dans des études examinant des personnes ayant des troubles de santé mentale (dans les groupes exposés et comparatifs), par comparaison avec celles non exposées à des antipsychotiques de deuxième génération pendant la grossesse. Cela suggère que les risques accrus signalés pourraient découler autant du trouble de santé mentale et(ou) aux médicaments concomitants utilisés pendant la grossesse, pas juste de l’utilisation d’antipsychotiques de deuxième génération.
On suggère de surveiller le nouveau-né afin de déceler les symptômes de sevrage si la rispéridone est utilisée en fin de grossesse. Si des symptômes apparaissent, ils cessent spontanément généralement en quelques heures ou en quelques jours et ne nécessitent pas un traitement spécifique. Dans certains cas, cependant, des séjours plus longs à l’hôpital peuvent être nécessaires.
Plus de 1 700 enfants ayant été exposés in utero à la rispéridone ont été inclus dans des études portant sur les résultats neurodéveloppementaux. Aucun lien n’a été décelé entre l’exposition à la rispéridone, ou aux antipsychotiques de deuxième génération en tant que groupe (plus de 15 000 enfants exposés), et des résultats neurodéveloppementaux défavorables tels que les troubles du spectre de l’autisme (TSA), le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), les difficultés d’apprentissage et les troubles du comportement.
Allaitement :
L’un des facteurs permettant de savoir si un médicament est compatible avec l’allaitement est le pourcentage de la dose relative reçue par l’enfant (DRRE). La DRRE permet d’estimer le degré d’exposition de l’enfant à un médicament qui passe dans le lait humain. Il s’agit du rapport entre les doses ajustées au poids de l’enfant et au poids de la personne qui l’allaite. La dose ajustée au poids de l’enfant est estimée en fonction de la concentration du médicament dans le lait humain et d’une supposition de consommation quotidienne de lait par l’enfant de 150 ml/kg/jour. En général, la plupart des médicaments dont la DRRE est inférieure à 10 % sont compatibles avec l’allaitement d’enfants ayant une croissance et un développement normaux. Le métabolisme, la clairance et la concentration du médicament dans le sang de l’enfant ne sont pas pris en compte dans le calcul de la DRRE. Même si la DRRE peut quelquefois varier, dans la plupart des cas, la valeur estimée convient en pratique clinique et il n’est pas nécessaire de la calculer pour chaque personne. Nous indiquerons la DRRE dans les renseignements ci-dessous, quand elle est connue.
D’après les niveaux mesurés dans le lait humain de cinq personnes allaitantes traitées avec une dose quotidienne de 1,5 à 6 mg de rispéridone, l’indice relatif de dose (RID) est estimé à moins de 5 %.
Il existe des rapports concernant 26 nourrissons exposés à la rispéridone par le lait humain. Les personnes allaitantes prenaient entre 1,5 et 6 mg de rispéridone par jour, et l’une d’elles recevait à la fois de la rispéridone orale et une injection de 50 mg de rispéridone à action prolongée toutes les deux semaines. Dans la plupart des cas, on a signalé un développement normal et l’absence d’effets indésirables liés à la rispéridone. Cela dit, un nourrisson, né prématurément, a présenté une dépression respiratoire, mais l’arrêt de l’allaitement pendant six heures après une dose quotidienne de 1 mg de rispéridone a permis d’éviter d’autres épisodes. Dans certains cas, la personne allaitante prenait également d’autres médicaments psychotropes.
Vu les données limitées sur la prise de rispéridone pendant l’allaitement, il est recommandé de surveiller le nourrisson pour détecter toute somnolence, dépression respiratoire ou retard dans le développement, surtout si la personne allaitante prend également d’autres médicaments psychotropes.
Nous n’avons trouvé aucune information sur l’impact possible de la prise de rispéridone sur la production de lait.
Réduction des méfaits :
Lorsque la rispéridone n’est pas prise suivant les prescriptions, elle présente un risque d’effets nocifs.
Si votre patient·e prend de la rispéridone ou d’autres drogues ou médicaments de manière contre-indiquée pendant la grossesse, l’allaitement ou le parentage, consultez la ressource sur la Réduction des méfaits pour obtenir d’autres renseignements. En cas d’urgence, veuillez l’orienter vers l’urgence ou appeler le 911.
Ressources supplémentaires :
Monographie sur les médicaments et les produits de santé naturels
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